Pourquoi parler à l'imparfait ? Nous venons d'assister au Mondial 2010, à la plus massive présentation de voitures similaires de l'histoire automobile. En effet, Lotus nous a gratifié de cinq sportives (plus une citadine dont l'intérêt nous échappe). Celles-ci reprennent des noms appartenant au patrimoine de la marque : Elise, Elite, Elan, Esprit... Alors, est-ce le vrai démarrage de cette marque et son entrée dans la cour des grands ?

Tout cela ne fut possible que par l'intervention d'un jeune homme pressé, Dany Bahar, ex-directeur marketing de Raide Boule, puis éphémère directeur commercial de Ferrari, chez qui il débaucha Donato Coco, le styliste auteur des immortelles Citroën Saxo et de la première C5...
Nanti d'un colossal budget fourni par le propriétaire, son premier objectif fut de construire le plus grand nombre possible de maquettes en résine, et de payer quelques stars un peu défraîchies pour les présenter. Pris par le temps, la petite équipe n'a pas eu le temps de trouver un style original... Une synthèse de Lamborghini, Aston Martin et Ferrari fera l'affaire. Les différents modèles se distinguent essentiellement par leur couleur.
L'effet produit fut extraordinaire : tous les journalistes se précipitèrent à la conférence de presse et rendirent compte de l'événement avec force louanges sur cette profusion de nouveautés.