Le gros monocorps de Citroën (appelé C-Air Louche par Ronny Rammelback) présente tout d'abord l'apparence d'un débonnaire mammifère marin (C'est curieux cette manie des bestioles chez les designers actuellement). Donc rien d'extraordinaire.

Mais la nuit tombée, il est possible d'illuminer l'engin à l'intérieur, et de quelle manière !

A l'heure où Sarkophage nous prohibe la conduite sous l'emprise d'herbe-qui-rend-nigaud, Citroën offre un substitut valable, et permet aux bobos de s'évader dans les paradis artificiels sans danger pour la santé. Bel effort.

Nous avons beaucoup souffert, au cours des années 90, d'une épouvantable maladie nommée le bio-design. Les constructeurs japonais, en particulier, nous infligèrent des formes bulbeuses, joufflues et molles. Cette maladie toucha même l'Europe (Smart, Renault Twingo, Megane I...) avant que le style reprenne ses droits, même si certaines séquelles subsistent ici ou là.

Mais Mitsubishi (à qui on ne demandait rien) ressuscita le phénomène, ajoutant à des formes épouvantables de testicule sur roues, une couleur atroce (mauve à l'extérieur, vert pomme à l'intérieur).

Le nom du véhicule (i), a été trouvé à partir du cri poussé par les observateurs lors des premiers clinic-tests.

J'ai envie de faire caca.

Notre Clou d'Or a permis de magnifier le style de Chris Bancal, mais notre artiste national Patrick le Dément ne pouvait rester ignoré. Le tuner attitré de Renault ayant loupé le coche sur l'Avantime, se rattrape magistralement sur un Vel Satis bicolore doté de paupières de phares avant et arrière, et d'un ensemble aérodynamique de toute beauté. A quand le Renault Sport Vel Satis RS Gordini ?