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CLOU – MAGAZINE |
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NUMERO 24 – DECEMBRE 2010 |
AVENTURES SUR QUATRE ROUES
| Cette rubrique "Aventures sur Quatre Roues" vous est ouverte (les autres aussi d’ailleurs…). Si vous avez vécu une aventure liée à l’automobile, amusante, cocasse, ou instructive, que vous aimeriez la faire partager et, ô comble de bonheur, que vous pouvez l’illustrer par des photos (Bon, si vous n’en avez pas, mais que le texte est bien, on se débrouillera)… alors vous pourrez être le héros d’Aventures sur Quatre Roues. Toute proposition peut être envoyée à l’adresse e-mail en bas de page… et le comité de rédaction statuera souverainement sur la publication dans ces pages.
Ce mois-ci,j’ai décidé de relater les aventures d’un invité de marque, à savoir le Prince Léopold de Bavière, qui sont décrites dans le catalogue BMW M5 de 1998… que vous pouvez vous procurer à l’occasion en m’adressant un petit e-mail à partir du lien en bas de cette page. |
DE MUNICH A MONACO EN BMW M5 (1998)
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Nous allons vous inviter à une aventure sur quatre roues (c est le titre), mais comme la Maison ne recule devant aucun sacrifice, ce périple se déroulera en compagnie d’une Altesse princière ! En effet, ce catalogue contient en partie centrale le parcours réalisé par le Prince Leopold de Bavière (famille de Wittelsbach, descendant de Louis 1er… non, ce n’était pas celui-là le cinglé). Rien que ça. Et comme la vie est bien faite, cet aristocrate à roulettes est pilote de supertourisme sur BMW dans le civil. C est donc avec cette garantie de compétence et d’art de vivre que nous prenons la route. On apprend que les italiens appellent Munich "la Monaco bavaroise" (!), d’où l’idée de relier les deux villes par les superbes routes de montagne allemandes, autrichiennes, suisses, italiennes… et un peu françaises, pour les quelques derniers kilomètres. Le départ est donné sous la pluie, permettant ainsi d’évaluer la tenue de route, et le confort intérieur. Le jugement du Prince : "la meilleure M5 de tous les temps !". Eh bien, heureusement que les ingénieurs de BMW ont travaillé dur pour que cette génération soit meilleure que la précédente.
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| Puissance et tradition |
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Le parcours se corse très vite, avec la montée du col de l’Albula, un tronçon superbe mais très sinueux.
Léopold de Bavière fait halte à St Moritz pour faire part de ses impressions. Il est positivement emballé par la puissance, la tenue de route, sans oublier le freinage. "Et bien que la voiture soit naturellement survireuse, il est possible de la rendre sous-vireuse par le biais de l’accélération électronique et la puissance disponible", s’enthousiasme-t-il. Le col de la Majola et ses multiples virages sont franchis le lendemain, par une température proche de zéro, et une météo vraiment peu clémente.
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| Un passage difficile (merci de mettre la Walkyrie de Wagner sur l’autoradio) |
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Allez, le Prince se laissera-t-il aller à une critique ? "La direction assistée est un peu trop facile à mon goût", explique-t-il, en corrigeant aussitôt : "Pour une voiture normale, la direction est excellente, car elle procure un contact direct avec la chaussée et n’exige pas d’attention excessive." Bref, le seul défaut de la voiture est une direction parfaite. Enfin, dès l’arrivée en Italie, le soleil éclaire la route. L’équipage se rend dans le petit village de Cioccaro (région d’Asti) où se trouve un excellent restaurant logé dans un ancien monastère, la Laconda dell Sant Ufficio. Leopold de Bavière y passera la nuit puis, après un plantureux petit-déjeuner, descendra vers Savone, Imperia, San Remo pour arriver au but du périple, la Principauté de Monaco. Ma conclusion personnelle : mettre deux jours pour descendre de Munich à Monaco ne nécessite pas autant de puissance, de technologie et de coûteux raffinement. Une Fiat Panda aurait pu le faire sans forcer.
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| Laurent Bunnik (avec l’aimable concours de Léopold de Bavière et BMW) |
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