CLOU – MAGAZINE |
NUMERO 2 – DECEMBRE 2002 |
LES CLOUS DE L’HISTOIRE : CITROEN AXEL
DES CHEVRONS AUX DOUBITCHOUS
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La Citroen Axel dérive de l’Oltcit, un bien curieux projet. L’Oltcit est un peu ce que la Visa aurait pu devenir… sans le rachat par Peugeot en 1974. Compacte à trois portes, elle est motorisée par le bicylindre de la LNA et les flat-four des GS. Un accord de coopération avec la Roumanie permet de construire ce modèle étudié au milieu des années 70. Après de nombreux retards, la production commence en… 1981. Dès le départ, la qualité déplorable des voitures, et la productivité « roumaine » condamnent le projet à une lente faillite. |
Griserie de la vitesse ! | |
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Mais l’accord avec les roumains prévoit aussi que Citroën écoule 50 % de la fabrication à l’exportation (en France essentiellement). Et là, les choses se gâtent !Bien que la voiture n’arrive chez nous que fin 1984 (dans un choix simplifié qui exclut les bicylindres), le réseau comprend vite que l’on va se ruiner en coûts de garantie !
La Citroën Axel est pourtant revue et un peu améliorée par rapport à l’Oltcit, elle en reprend l’essentiel des défauts : casses moteur, problèmes électriques, finition déplorable… et même la corrosion, qui avait disparu du reste de la gamme. Dieu merci, la production, qui devait s’élever à 130000 exemplaires par an, culmina à 37000 la plus forte année (1984) : autant de soucis en moins. |
Miracle, l’éclairage fonctionne ! | |
Son avantage principal (et même le seul) réside dans son prix, voisin de celui de la 2CV. Ainsi, elle peut se mesurer aux Lada et autres Polski sur le marché de la « voiture neuve au prix de l’occasion ».Où sont passés les derniers exemplaires ? | ![]() |
Laurent Bunnik | Un peu de Visa, un peu de GSA… et beaucoup de misères ! |